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graffiti_pompeiani
22 février 2007

On remet le voyage en route...

Caius amico suo s. d.

Je t'écris de chez les Aulerques Eburovices, de Médiolanum plus précisement, où je suis déjà depuis trois jours : je continue mon voyage. C'est une très jolie ville pleine de charme, au bord de la rivière l'Eure. Hier je suis allé visiter les thermes qui sont presque aussi beaux et aussi grands que ceux de Rome, enfin c'est ce que ses habitants prétendent. Et je suis rentré par le forum où se déroulait une grande foire. Des rangées de marchands, venant des quatre coins de la Gaule chevelue pour proposer leurs produits divers et variés. Médiolanum est bien une ville prospère et attirante et si l'on n'était pas convaincu, il suffirait de regarder le théâtre immense qui domine tous les autres monuments.

En ce moment, à une table d'auberge je mange et je t'écris. Juste à côté quelques vieux Gaulois se racontent une vieille et fameuse bataille qui a eu lieu près d'ici. Le chef gaulois Viridovix, à la tête des Aulerques, s'était soulevé contre César. Celui-ci, d'après ce que je comprends, avait envoyé son lieutenant Sabinus pour régler le problème. Sabinus a recours à une ruse. Il envoie un transfuge qui déclare à Viriodix que les Romains ont peur, que leur armée est au bord de la désertion, que les renforts qui devaient arrivés pour aider la légion sont encerclés à des lieues de Médiolanum... Bref, le transfuge persuade que c'est le moment d'attaquer... Les chefs gaulois ordonnent à leurs troupes de s'élancer, croyant à une victoire facile. Elles partent dans un grand désordre, plus soucieuses du butin à ramener que de la bataille à faire.

Au pied du camp romain, elles se heurtent aux Romains bien organisés : la légion fait merveille et met les assaillants en déroute... La ruse de Sabinus est un succès.

Et les Gaulois à côté de moi sont à la fois attristés et abasourdis par ce fin stratagème.

Je te laisse demain, je reprends la route et je remonte plus au nord : il faut que j'aille me reposer.

Vale.

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